Positionnement

Information prénatale, une éducation aux sources de la vie.

Lorsqu’une femme est enceinte, sa sensibilité est exacerbée et tout son vécu se transfère vers le fœtus, s’imprimant en lui. La responsabilité de la future mère ne s’arrête pas aux limites de l’hygiène physiologique (ne pas fumer, manger sainement, se reposer, etc.), mais se prolonge dans la qualité de son vécu psychologique. La pensée positive, la sensation de bien-être intérieur et l’imagination créatrice des parents sont de nature à éveiller, activer et dynamiser le potentiel enregistré sur l’ADN du futur enfant, alors que le stress ou un traumatisme psychologique entraîne une altération de la structure de l’ADN, comme l’affirme le Prix Nobel de médecine 2009, Elisabeth Blackburn (Voir M. Corniou, « Nos états d’âmes modifient notre Adn », revue Science et Vie, mars 2010). Un autre Prix Nobel, l’économiste Amartya Sen, a co-écrit un article sur l’importance que les origines fœtales ont sur la santé et la productivité d’une population et que les mauvaises expériences prénatales «sèment la graine des maux qui affligent les adultes».

L’éducation prénatale a un rôle fondamental, car c’est lors de la conception d’un enfant, que s’enregistrent tous les programmes génétiques présents dans l’ADN des parents. Les découvertes scientifiques actuelles démontrent que l’être humain est « habité » par tout un peuple de cellules qui enregistrent tout ce qu’il fait, aspect majeur de l’épopée qui se déroule dans le ventre maternel.

Dans le contexte d’aujourd’hui, la connaissance des lois naturelles d’après lesquelles la nature fonctionne, est nécessaire. Par exemple, la loi d’Enregistrement, bien illustrée par les découvertes du chercheur japonais Masaru Emoto, démontre la propriété de l’eau d’enregistrer toutes les influences de l’environnement. Comme le corps humain est composé de plus de 70% d’eau et l’ovule humain fertilisé de 90%, nous comprenons l’enregistrement qui peut se produire à travers le sang de la mère et le liquide amniotique dans lequel vit le fœtus pendant la période prénatale.

Le but de l’AIP-suisse est d’aider les futurs parents, en rassemblant et en diffusant les connaissances scientifiques et humaines relatives à la vie prénatale. Elle se propose de les informer des diverses activités qui favorisent leur bien-être et celui du bébé à venir et si nécessaire de les orienter vers les professionnels de la santé.

Elle n’est pas porteuse d’opinion, elle informe seulement les futurs parents, spécialement la future mère. Elle est apolitique et sans appartenance religieuse. Chaque personne est libre d’accepter ou non nos conseils qui visent à l’harmonisation de la future mère ainsi que des activités largement diffusées par la société (alimentation, hygiène de vie, exercice dans la nature, non-consommation d’alcool et drogue, etc.)

Nous concluons ce bref exposé par l’adage connu : « Mieux vaut prévenir que guérir ! »

Gheorghe Anton