Découvertes

La naissance est l’empreinte fondamentale
(tiré du livre de Sylvie Prager-Séchaud « Les mémoires de naissance », éd. Dangles

Dans la lignée de ces précurseurs éclairée par la théorie du stress et du trauma ainsi que par les connaissances de A. Damasio sur le cerveau, je propose aujourd’hui cette approche.

Quelle que soit la façon dont s’est vécue la naissance, elle constitue l’empreinte fondamentale, le moule de ce qui sera donné à vivre, tous les éléments de l’expérience étant stockés dans notre corps.

Lorsque l’on accompagne des humains sur leur chemin de thérapie, on peut voir à l’œuvre la force de cette empreinte, grâce aux répétitions des processus en jeu lors de la naissance.

Les personnes impactées par la mise en alerte de leur organisme lors d’une situation qui les « redéclenchent » peuvent trouver des thérapeutes qui leur permettent de franchir ce pas en retraitant l’information stockée de façon dysfonctionnelle.

En déracinant à la base, c’est-à-dire à la conception/naissance, on déracine tout le flot d’expériences traumatiques qui s’inscrivent dans cette empreinte et qui ne sont qu’une redite du processus d’origine.

Or, si la naissance s’est passée avec peu de problèmes, surtout si le nourrisson a pu être materné, sans difficulté, et qu’enfant il a reçu suffisamment de confiance, ces mémoires traumatiques se déracinent en peu de temps : quelques séances suffisent.

Dans le cas contraire, cela se déracine aussi mais c’est plus long.

Il sera vraisemblablement nécessaire alors de faire des détours par la réparation du transgénérationnelle et des traumas liés aux accidents de vie, ou aux parcours de vie chaotiques.

naissance-mémoire

Bruce Lipton a découvert le processus génétique, (chercher ….).

Parce que Bruce Lipton, généticien américain et scientifique vivant, a énoncé ceci: « Tout ce que la femme enceinte vit, émotions, pensées, l’ambiance dans laquelle elle baigne avec son compagnon, au travail, ce qu’elle mange, tout est inscrit dans le cerveau automatique, qui ne fait pas la différence entre ce qui est positif ou non, d’où 9 mois qui sont inscrits dans les cellules du bébé,  et qui vont se répéter tout au long de la vie de l’enfant, puis de l’adulte qu’il deviendra, tant qu’il n’aura pas pris conscience des schémas inconscients qu’il a reçus.

Elisabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, affirme :

La pensée positive, la sensation de bien-être intérieur et l’imagination créatrice des parents sont de nature à éveiller, activer et dynamiser le potentiel enregistré sur l’ADN du futur enfant, alors que le stress ou un traumatisme psychologique entraîne une altération de la structure de l’ADN (Voir M. Corniou, « Nos états d’âmes modifient notre ADN », revue Science et Vie, mars 2010).

Jean-Pierre Relier, professeur, écrit dans son livre « L’aimer avant qu’il naisse » :

Le lien entre la mère et l’enfant ne va pas s’instaurer à la naissance, mais débuter très tôt au cours de la grossesse …
Parce que dès qu’il y a perception, si infime soit-elle, il y a échange. Et dès ce stade, l’embryon commence à réagir aux stimulations du monde – maternel – qui l’enveloppe.

 

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